Reprise en douceur

Après un mois d’aout des plus « light » -moins de 80km parcouru- (heureusement qu’il y a le vélo, parce qu’on est loin des pointes à plus de 200 km par mois du début d’année…), reprise en douceur, mais sans forcer, les tendons d’Achille étant toujours un peu douloureux…
En vue, 3 courses:

  • Les foulées de Bréviande, un 10 km avec 80% de chemins
  • Paris-Versailles, une première, ayant du déclarer forfait sur l’édition 2012, petite contracture jumeau interne droit…
  • Les 20km de Paris, une revanche sur 2014 et les 1h48 avec des ampoules.

1ère étape,le 6 septembre: Les foulées de bréviande

Connaissant le parcours et étant à domicile, une petite coure pour se remettre dans le bain. Je m’y rends en vélo, histoire d’arriver chaud. Malgré le travail de portée, le manque d’endurance se fait sentir, mais ça passe… les tendons se font sentir, mais ça reste suportable. Les 10km sont couverts en 50’14, soit un chouille au dessus de l’édition 2014, mais les conditions ne sont pas les mêmes. A noter que pour assurer, j’ai utilisé des chaussures connues, les Skechers GO RUN 4, sur lesquelles j’ai déjà plus de 200km. Une course qui me repositionne dans le bon sens…en tout cas qui me remotive… Point positif, une bonne fréquence de course, avec 177 pas/min. En point négatife, un rythme cardiaque élevé…Plus de 170ppm et obligation de lever le pied dans la légére côte du 7ème km. Mais au final,  le parcours est couvert à un tout petit peu moins de 12km/ (5’01/km) .

2ème étape,le 27 septembre: Paris-Versailles, la grande classique

3 semaines après,en ayant pris soin d’économiser les tendons, arrive Paris-Versailles et ses mythiques côtes…celle des Gardes et celle du cimetière, que certains oublient!! Objectif annoncé dans un premier temps, 1h20, mais avec les tendons, je préfère jouer la prudence et partir sur un sub 1h30… Ayant un accès au sas préférentiel, j’ai la chance de partir juste après les élites et sans trop de monde…mais j’ai peut-être eu tendance à partir un chouille trop vite..couvrant les 6 premiers kilomètres en moins de 30min…Vient ensuite la côte des gardes et ses 3 paliers… Du fait de la vitesse initiale trop élevée ou d’un optimisme trop poussé dans l’attaque de ce mythe, mon rythme cardiaque étant encore une fois reparti dans les tours, je me force à marcher par 2 fois. Ce qui me permet de repartir dans un bon rythme pour la suite. Pour éviter de repartir ans les tours, je marche également une partie de la côte du cimetière. Au final, c’était la bonne chose à faire, compte tenu de la préparation biaisée des courses d’automne…Au final, 1h27 pour une première participation à cette épreuve, et première course aussi longue en zéro drop, avec les Altrarunning One² Et surtout un final mémorable avec des membres du groupe Facebook « Marathonien 42.195 » et une organisation de ouf’ d’Anne-laure!! (avec des moelleux et de la bière!!)

A noter qu’autant la course est au top, avec beaucoup de place, autant l’organisation et surtout la remise des affaires au « vestiaire » est largement améliorable…

3ème étape,le 11 octobre: les 20km de Paris, la course en version originale

Contrairement, à l’an dernier et à Paris-Versailles, je n’ai pu bénéficier d’un dossard préférentiel…Et ça change tout…Autant déposer ses affaires au vestiaire est d’une performance déconcertante, autant l’organisation de la course doit progresser… Une première, cette année il y a des sas par allure avec des meneurs d’allures!! Les élites partent sur le pont d’Iéna avec derrière les sas préférentiels..et ensuite, le reste des coureurs (30.000 participants) sont regroupés quai Branly…et dans la totale organisation…les accès au sas ne sont pas indiqués…les indications de temps sur les sas sont inexistants…et on patiente sans savoir ce qu’il se passe… Après une rencontre sympathique avec des amis du groupes « Marathonien 42.195km », je rejoins tant bien que mal un sas qui semble être le sas des 1h45 (mon dossard) mais les flammes des meneurs d’allures indique 1h50…Mais bon, vue le monde, pas possible de faire mieux…
Au loin, des animateurs font les échauffements sur une passerelle devant plus de 20.000 coureurs agglutinés  et ne pouvant pas bouger… Des coureurs passent par dessus les barrières qui risquent de se briser sous leur poids, bonjour la sécurité… Finalement, après plusieurs décompte du speaker, le troupeau (en tout cas mon bout) rejoint le pont d’Iéna vers 10h25…et finalement non partons, à moitié sourd avec les enceintes disposées sur le pont, à 10h35…après avoir piétiné pendant plus d’1h….Avec mes tendons..pas glop…pas glop…

Une fois lancé, on attaque la montée autour du Trocadéro pour rejoindre l’avenue Wilson, dans la pagaille la plus totale…on est loin des départ par 300/350 coureurs toutes les minutes de Paris-Versailles… Sur l’avenue Raymond Poincaré, ça pousse à qui mieux mieux…je prends l’option trottoir, ce qui me permet de rester dans les clous par rapport à mon objectif initial, un sub 1h40. Malgré tout, c’est chargé et on ne peut courir sans faire l’élastique… De même sur l’allée de Longchamps…et au km 7, dans la montée de hippodrome, je retrouve Christian, un super coureur vétéran de 72 ans et qui « performe » toujours! Superbe rencontre et superbe longévité!
Mais un peu plus loin,  dans la montée, avec les marcheurs, un coureur zigzague et me passe devant, je l’évite mais celui derrière moi ne fait pas de même…petite bousculade avec en prime un petit coup dans le talon d’Achille droit…
Au km 9, je suis donc obligé de marcher un peu…Alors que j’avais parcouru les 8 premiers kilomètres en 40′, je comprends que mon objectif s’envole, le tendon est un peu douloureux, mais même si il n’est pas trop gênant, j’ai beau faire, je n’arriverai pas à retrouver une vitesse idéale. A partir du 10ème kilomètres, loin des 5min/km, au mieux je suis à 5’20/5’30 au pire, suivant les difficultés (rétrécissement de chaussée avec regroupement de coureurs, élastique, faire attention à mes tendons …) je monte même à plus de de 6min/km…

Résultat final, après avoir aperçu, dans la montée du 10ème kilomètre, les excellents  Giao Duong Huynh de GIAORUNNING et Axel run de la boutique Foul&es 12, la délivrance avec un « petit » 1h53’…Malheureusement bien loin de mon dossard et encore plus loin de mon objectif…

Ayant d’autres projets pour l’an prochain, dont les 100km de Millau, je ne participerai certainement pas à la prochaine édition. J’aviserai en fonction des retours, mais en l’état, si l’organisation n’évolue pas, je ne pense pas recourir les 20km de Paris, même en étant invité par mon employeur…Sauf à pouvoir bénéficier d’un accès au sas préférentiel et à pouvoir passer sous les 1h30… (on a le droit de réver, non?)
Dommage, car c’est un superbe parcours et c’est toujours un plaisir de courir dans Paris.

Merci GiaoRunning!
Merci GiaoRunning!

Il parait que l’on apprend de ses échecs…finir n’est jamais un échec, mais ces courses d’automne concluent donc ma saison 2015. J’envisageai un moment de courir le semi de Boulogne ou une corrida de Noel, histoire d’améliorer ma performance sur 10km… mais on va finir tranquillement l’année  en roue libre histoire d’atteindre les 1500km annuels, prendre soin de mes tendons et me préparer par exemple, pour l’écotrail version 80km en mars et son arrivée au premier étage de la tour Eiffel !

Courses d’automne ou la chronique d’une contre-performance

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