La promesse des ON CloudSurfer:

Faites pour améliorer la performance en entrainement ou en compétition, elles combinent l’amorti de réception d’une chaussure d’entraînement et la vigueur de propulsion d’une chaussure de compétition ultra-rapide. « Dotées du système CloudTec® breveté par On, les Cloudsurfer se démarquent par leur légèreté et leur prestesse, métamorphosant l’énergie de la course en mouvement avant et les rendant par là même idéales autant pour l’entraînement que pour la compétition. Les Cloudsurfers sont pourvues de la technologie brevetée Speedboard leur permettant de libérer toute l’énergie naturelle générée par vos pieds, optimisant ainsi vos performances. »
Alors, contrat respecté sur un « Quick test » sur 1 semaine ?
De la prise en main…
Pour ceux qui connaissent déjà la marque, la boite est en carton simple, fini les photos de nuages symbolisant la technologie CloudTec® (les « plots » sous la chaussures).
WP_20150907_21_40_39_ProA première vue, les cloudsurfer interpellent…le concept des plWP_20150907_21_39_55_Proots amortisseurs est visuellement différent!
Elles semblent bien finies, coutures solides, mesh aéré, collages ajustés… Un ensemble qui respire la qualité (Suisse!) souligné par des détails, comme le petit drapeau sur la chaussure droite et le logo ON repris sur l’arrière des chaussures, le O à gauche, le N à droite!
Les lacets ovales passent par des oeillets « minimalistes », dont seuls les plus haut sont métallisés. Soucis du détail, ils reprennent le logo de la marque. A noter que les adeptes du laçage « marathon » en seront pour leur frais, sur les ON, ce n’est pas possible, il n’y a qu’un oeillet terminal.
Le caoutchouc CloudTec  compose la semelle extérieur caractéristique avec ses 13 plots ou « pods », 4 disposés sous le talon et 9 à l’avant, avec un motif en nid d’abeille favorisant l’adhérence.
Vu la surface réduite en contact avec le sol, uniquement les pods, j’espère que c’est le cas!
En main, les CloudSurfer paraissent assez rigide (bon pour le dynamisme) mais également relativement lourdes, ce que confirme ma balance donne un bon 313 grs pour une pointure 43 (9.5US). C’est effectivement 64% plus lourd que mes altra One² en 44 (à 190 grs sur la balance!)
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…A la mise au pied
 C’est large, très large…et pas que sur l’avant (la toe-box des anglo-saxon)… au niveau du talon aussi… Heureusement, le laçage est précis et permet une bonne tenue du pied, mais il doit être fait correctement…
En effet, la languette n’est fixée que par une couture latérale,(la ligne de couture orange sur la photo au dessus) ce qui permet un bon positionnement et évite qu’elle ne bouge, mais au niveau du serrage des lacets, il faut prendre garde à ne pas générer de plis.

C’est effectivement rigide. Rigidité assumée et expliquée par la SpeedBoard, « une plaque intermédiaire qui utilise la puissance de la flexion lors de l’impact à l’atterrissage en mouvement vers l’avant » (ça ne s’invente pas, c’est écrit dans la plaquette) et qui apporte de la stabilité.
Effectivement, cette rigidité n’est pas gênante en soi, elle est compensée par la forme de la semelle et le pied « passe » bien de l’appui médio à l’avant, dans un mouvement totalement fluide.

A l’usage

Chausser une chaussure en statique,c’est bien, pouvoir l’utiliser c’est mieux!

Au programme, 3/4 sorties avec les CloudSurfer: Sortie 1: 13.5km en passant par les buttes chaumont / Sortie 2: 8km sur la coulée verte au départ du côté Bastille / Sortie 3: 12km coulée verte et lac Daumesnil / Sortie 4vu ce qui est tombé niveau pluie le samedi et  le terrain gras de dimanche ne s’y prêtant pas, j’ai renoncé à les prendre sur un 10KM en compétition, en plus, plutôt de type « cross ».

Le système de nuages CloudTec est déstabilisant au départ, surtout une fois enfilées et que l’on marche pour la première fois, le mouvement semble mécanique. Mais en courant, on s’y fait vite et au bout de quelques hectomètres, le jeux de l’amorti/relance semble naturel…d’autant plus si on a déjà une foulée médio,ce qui aide avec le drop de 7mm).
La chaussure propose donc un amorti plutôt sec (l’écrassement et le blocage des pods)  suivi d’une relance dynamique derrière…du vraisemblablement à la SpeedBoard… l’effet est d’autant plus perceptible avec la vitesse…allure recommandée inférieure à 5min/km!! Et on n’a pas besoin de forcer pour celà.

WP_20150907_21_42_11_ProAu niveau de la foulée, pour ceux qui talonne, vous remarquerez que le talon est effacé…le premier plot arrière se trouvant à quelques cm du bord…On a donc là, une bonne chaussure pour aller vers la foulée médio, ce qui évitera automatiquement les chocs de l’amorti talon.
Par contre, attention dans les descentes, à bien travailler la position du pied…Si les plots arrières « accrochent » en premier, le pied aura alors tendance à basculer rapidement et à frapper plus sèchement sur l’avant… Sensation assez désagréable garantie!!!
Donc petites foulées et travail technique du pied obligatoire!

A noter que rapidement un chose m’a gêné sur la première sortie…la hauteur du chaussant…j’aime avoir le pied libre et donc le tour de cheville des chaussures passant sous le niveau des malléoles… A l’instar d’autres modèles qui offrent plusieurs semelles, j’ai donc continué le test en double semelle, ce qui m’a permis de « liberer » ma cheville. Et  j’ai préféré la chaussure ainsi, d’autant plus que dans ce cas, la languette ne posait pas le problème de possibles plis en se positionnant mieux…tout bénéf!

Pour conclure

La CloudSurfeur n’est pas pour moi une « racer » comme pourrait le faire croire son slogan « je libère ta vitesse / I unleashed your speed »…Ce n’est pas non plus une chaussure pour tout le monde:

  • son drop de 7mm la destine à des coureurs ayant déjà travaillé la transition « médio-pied » et qui apprécieront la place offerte pour les doigts de pied, ce qui favorise d’autant plus la proprioception et la relance. A ce niveau, les pods ne gênent aucunement la « lecture » du terrain.
  • Son talon « effacé » oblige à maîtriser un minimum les techniques de descente ou de la réserver pour des terrains plutôt plats ou à de faibles dénivelés, au risque de « talonner ».

On est donc face à une chaussure universelle typée route, à la limite chemin stabilisé, à la fois dynamique et rapide, et qui peut convenir à des coureur de tout poids (85+ pour ma part). Mais elle reste pénalisée par son poids de plus de 300grs… ce qui la réserve plutôt aux entraînements qu’à la performance en compétition…

Idéalement, j’adorerai la même, en plus léger, avec un chaussant incluant la languette, taille basse (pour mes chevilles) et avec des éléments réfléchissants supplémentaires. (seuls les logo sont réfléchissants…avec les nuits qui s’allongent, ça fait peu). Mais quoi qu’il en soit, le concept CloudTec m’a convaincu, reste à regarder ce que propose le reste de la gamme pour voir si je peux y trouver mon bonheur.

Un test plus long pourrait permettre de qualifier ce qu’elles donnent

  •  en sortie longue… si le dynamisme constaté n’est pas trop « fatiguant » à la longue, elle pourrait également faire une chaussure pour compétitions longues…pour qui ne cherche pas forcément une performance ou un record personnel.
  • en conditions humides…Je n’ai pas constaté de perte d’adhérence flagrante, mais je n’ai pu tester que sur les parties arrosées des Buttes Chaumont…donc de là à pouvoir conclure…
  • en matière de résistance…le caoutchouc Cloudtec semble solide, mais résiste-t-il sur la durée pour des coureurs lourds? Et si oui, les propriétés d’amorti et de relance perdurent-elles?

A noter, qu’au niveau des nuages, je n’ai pas eu à déplorer l’accroche de caillou, comme je le craignais. Un bon point par rapport aux plaques Wave de Mizuno ou des Nike Free.

 

Pour conclure, je tiens à remercier l’excellente boutique Foul&es 12 ème pour la réalisation de ce test. Vous pouvez aussi la retrouver sur sa page Facebook.

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Quick test : les On CloudSurfer

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4 thoughts on “Quick test : les On CloudSurfer

  1. Une des premieres differences entre tous ces modeles reside dans le poids des chaussures, mais surtout dans la technologie CloudTec qui est adapte par rapport au domaine d’emploi. Tres apprecie des meilleurs triathletes j’ai eu l’occasion de tester les modeles Cloudsurfer et Cloudrunner.

  2. Une des premieres differences entre tous ces modeles reside dans le poids des chaussures, mais surtout dans la technologie CloudTec qui est adapte par rapport au domaine d’emploi. Tres apprecie des meilleurs triathletes j’ai eu l’occasion de tester les modeles Cloudsurfer et Cloudrunner.

  3. Les articles qui figurent dans ces pages sont pr?sent?s avec l’accord de leurs auteurs. Certains ont d?j? ?t? publi?s dans la presse papier, les auteurs restent responsables de leurs ?crits, mais en sont ?galement propri?taires, donc tout fait libre de le faire.

    1. Bonjour,

      Les articles sur ce blog sont rédigés par moi-même ou traduits par moi-même avec l’autorisation de leurs auteurs respectifs.
      De quels articles parlez vous dans la presse papier?

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