La promesse des ON CloudSurfer:
De la prise en main…
Vu la surface réduite en contact avec le sol, uniquement les pods, j’espère que c’est le cas!
…A la mise au pied
En effet, la languette n’est fixée que par une couture latérale,(la ligne de couture orange sur la photo au dessus) ce qui permet un bon positionnement et évite qu’elle ne bouge, mais au niveau du serrage des lacets, il faut prendre garde à ne pas générer de plis.
C’est effectivement rigide. Rigidité assumée et expliquée par la SpeedBoard, « une plaque intermédiaire qui utilise la puissance de la flexion lors de l’impact à l’atterrissage en mouvement vers l’avant » (ça ne s’invente pas, c’est écrit dans la plaquette) et qui apporte de la stabilité.
Effectivement, cette rigidité n’est pas gênante en soi, elle est compensée par la forme de la semelle et le pied « passe » bien de l’appui médio à l’avant, dans un mouvement totalement fluide.
A l’usage
Chausser une chaussure en statique,c’est bien, pouvoir l’utiliser c’est mieux!
Au programme, 3/4 sorties avec les CloudSurfer: Sortie 1: 13.5km en passant par les buttes chaumont / Sortie 2: 8km sur la coulée verte au départ du côté Bastille / Sortie 3: 12km coulée verte et lac Daumesnil / Sortie 4…vu ce qui est tombé niveau pluie le samedi et le terrain gras de dimanche ne s’y prêtant pas, j’ai renoncé à les prendre sur un 10KM en compétition, en plus, plutôt de type « cross ».
Le système de nuages CloudTec est déstabilisant au départ, surtout une fois enfilées et que l’on marche pour la première fois, le mouvement semble mécanique. Mais en courant, on s’y fait vite et au bout de quelques hectomètres, le jeux de l’amorti/relance semble naturel…d’autant plus si on a déjà une foulée médio,ce qui aide avec le drop de 7mm).
La chaussure propose donc un amorti plutôt sec (l’écrassement et le blocage des pods) suivi d’une relance dynamique derrière…du vraisemblablement à la SpeedBoard… l’effet est d’autant plus perceptible avec la vitesse…allure recommandée inférieure à 5min/km!! Et on n’a pas besoin de forcer pour celà.
Au niveau de la foulée, pour ceux qui talonne, vous remarquerez que le talon est effacé…le premier plot arrière se trouvant à quelques cm du bord…On a donc là, une bonne chaussure pour aller vers la foulée médio, ce qui évitera automatiquement les chocs de l’amorti talon.
Par contre, attention dans les descentes, à bien travailler la position du pied…Si les plots arrières « accrochent » en premier, le pied aura alors tendance à basculer rapidement et à frapper plus sèchement sur l’avant… Sensation assez désagréable garantie!!!
Donc petites foulées et travail technique du pied obligatoire!
A noter que rapidement un chose m’a gêné sur la première sortie…la hauteur du chaussant…j’aime avoir le pied libre et donc le tour de cheville des chaussures passant sous le niveau des malléoles… A l’instar d’autres modèles qui offrent plusieurs semelles, j’ai donc continué le test en double semelle, ce qui m’a permis de « liberer » ma cheville. Et j’ai préféré la chaussure ainsi, d’autant plus que dans ce cas, la languette ne posait pas le problème de possibles plis en se positionnant mieux…tout bénéf!
Pour conclure
La CloudSurfeur n’est pas pour moi une « racer » comme pourrait le faire croire son slogan « je libère ta vitesse / I unleashed your speed »…Ce n’est pas non plus une chaussure pour tout le monde:
- son drop de 7mm la destine à des coureurs ayant déjà travaillé la transition « médio-pied » et qui apprécieront la place offerte pour les doigts de pied, ce qui favorise d’autant plus la proprioception et la relance. A ce niveau, les pods ne gênent aucunement la « lecture » du terrain.
- Son talon « effacé » oblige à maîtriser un minimum les techniques de descente ou de la réserver pour des terrains plutôt plats ou à de faibles dénivelés, au risque de « talonner ».
On est donc face à une chaussure universelle typée route, à la limite chemin stabilisé, à la fois dynamique et rapide, et qui peut convenir à des coureur de tout poids (85+ pour ma part). Mais elle reste pénalisée par son poids de plus de 300grs… ce qui la réserve plutôt aux entraînements qu’à la performance en compétition…
Idéalement, j’adorerai la même, en plus léger, avec un chaussant incluant la languette, taille basse (pour mes chevilles) et avec des éléments réfléchissants supplémentaires. (seuls les logo sont réfléchissants…avec les nuits qui s’allongent, ça fait peu). Mais quoi qu’il en soit, le concept CloudTec m’a convaincu, reste à regarder ce que propose le reste de la gamme pour voir si je peux y trouver mon bonheur.
Un test plus long pourrait permettre de qualifier ce qu’elles donnent
- en sortie longue… si le dynamisme constaté n’est pas trop « fatiguant » à la longue, elle pourrait également faire une chaussure pour compétitions longues…pour qui ne cherche pas forcément une performance ou un record personnel.
- en conditions humides…Je n’ai pas constaté de perte d’adhérence flagrante, mais je n’ai pu tester que sur les parties arrosées des Buttes Chaumont…donc de là à pouvoir conclure…
- en matière de résistance…le caoutchouc Cloudtec semble solide, mais résiste-t-il sur la durée pour des coureurs lourds? Et si oui, les propriétés d’amorti et de relance perdurent-elles?
A noter, qu’au niveau des nuages, je n’ai pas eu à déplorer l’accroche de caillou, comme je le craignais. Un bon point par rapport aux plaques Wave de Mizuno ou des Nike Free.
Pour conclure, je tiens à remercier l’excellente boutique Foul&es 12 ème pour la réalisation de ce test. Vous pouvez aussi la retrouver sur sa page Facebook.
Une des premieres differences entre tous ces modeles reside dans le poids des chaussures, mais surtout dans la technologie CloudTec qui est adapte par rapport au domaine d’emploi. Tres apprecie des meilleurs triathletes j’ai eu l’occasion de tester les modeles Cloudsurfer et Cloudrunner.
Une des premieres differences entre tous ces modeles reside dans le poids des chaussures, mais surtout dans la technologie CloudTec qui est adapte par rapport au domaine d’emploi. Tres apprecie des meilleurs triathletes j’ai eu l’occasion de tester les modeles Cloudsurfer et Cloudrunner.
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