Bien que l’option trail, course nature par excellence, fasse de plus en plus d’émule, force est de constater que le « green running » n’est pas encore rentré dans les mœurs, alors que tout un chacun peut mettre la main à la pâte ou au moins faire un effort face à l’incivilité dont certains peuvent faire preuve!
Des gestes « pourtant » simples…Je cours donc je m’alimente…
Mais je ne jette pas mes déchets n’importe où… Est-ce que les quelques grammes d’emballages sont plus gênant vides que lorsqu’ils contiennent un aliment? Il faut le croire, vu le nombre d’emballages de barres énergétiques et autres gels vides jonchent les parcours urbains ou forestiers…à croire que les poubelles ne sont pas assez nombreuses ou pas assez visibles…
De même, pendant une course, des poubelles sont disposées à proximité des points de ravitaillement…par respect pour la nature, pour les bénévoles et pour soit même, est-ce dur de mettre ses déchets dedans?
A noter que sur certaines course ( Ex: Marathon de Sénart), on sert de l’eau « locale » et toutes les boissons sont fournies en gobelets recyclables. Sur les Ecotrails, comme celui de Paris, les participants signent une charte de respect de l’environnement (mais certains ne la suivent pas ou ne l’on pas lue…) et le parcours est effectué avec une poubelle individuelle, pour éviter de jeter ses déchets partout, et un gobelet réutilisable!
Certains profitent même de sorties tranquilles pour ramasser des déchets…2/3 en passant, ce n’est pas trop difficile? « Cours et ramassage »
Je cours…que pour m’entraîner?
Je sais pas vous, mais pour ma part, courir et le sport plus généralement, est un état d’esprit. Pour mes déplacements quotidiens, autant que possible, je limite au maximum mes déplacements en voiture (même en utilisant de l’éthanol végétal!). Pourquoi prendre sa voiture pour 2/3 courses ou pour faire 200/300 m jusqu’à la boulangerie! Y aller à pied ou en vélo ne prend pas plus de temps…il suffit d’essayer! Donc pour faire quelques courses ou pour aller au travail, option running ou vélo! Un exemple : tous les jours je vais à la gare (2 km aller / 2 km retour) en vélo, ce qui me prends environ 6 minutes…à ce jour, aucun de mes voisin n’est allé plus vite que moi…le temps de monter dans sa voiture, démarrer, se déplacer, trouver une place de stationnement, rejoindre la gare à pied…au bas mot 8-10 minutes!!
Recycler ses chaussures…
Je garde mes paires de running le temps de parcourir environ 500 à 800 km…et ensuite? Je les utilise dans la vie de tous les jours, je les utilise pour bricoler…ou je les donne, si elles sont toujours en bonne état…!! A la croix rouge par exemple, ou Africa run. A noter que l’association sera présente sur les 20 km de Paris, la course qui leur a donné leur premier espace d’expression en 2006!. Vous les retrouverez donc, au Village départ, les 9 et 10 octobre. Si vous ne participez pas au 20km cette année, ils seront présent pour des collectes sur d’autres courses:
- La Parisienne du 11 au 13 septembre
- Paris Versailles le 25 et 26 septembre
- Le Semi Marathon de Boulogne Billancourt le 13 et 14 novembre
- La Corrida Issy les Moulineaux le 11 et 12 décembre
Et l’industrie du running?
Il y a quelques temps déjà, Greenpeace a mis le doigt sur l’impact écologique de l’industrie du running, en pointant en particuliers Nike et Adidas… au travers de la campagne DETOX
Petite tour d’horizon de ce que peut faire l’industrie du running:
Brooks a introduit il y a quelques années le concept biomogo, une semelle à base de produits recyclés (75%) et de sable en cherchant à réduire l’empreinte environnementale à son maximum…Gaspillage mini, moule à semelle spécifique, produits naturels, pas ou peu de substance toxique….Un exemple à suivre avec en plus des lacets totalement recyclés!
Newton Running avait innové avec un emballage spécifique pour ses chaussures, 100% recyclé et moulé. Mais
dans l’esprit green, ils en sont revenus, cet emballage spécifique étant plus cher à produire et n’étant pas fabriqué sur place, introduisait un coup de transport et un impact
environnemental non négligeable. Ce qui les a conduit à sortir un nouvel emballage à base de déchet et d’encres issues de soja:
Adidas s’est associé à « Parley for the Oceans » pour sortir une chaussure tissée à partir des déchets ramassés en mer courant 2016
Nike, de son côté, se donne jusque 2020 pour parvenir à ne plus rejeter de produit toxique dangereux au cours de la fabrication de ses modèles.
Autre initiative de la marque, le recyclage…mais pas partout!! Avec une réutilisation des chaussures pour fabriquer des terrains de sports!